Un plan d’affaires, ce n’est pas un roman (même s’il est très joli)
Une cliente est venue me voir récemment, fière du travail qu’elle avait accompli. Elle avait acheté un outil de planification d’affaires en ligne et s’en était servie pour produire un plan complet.
Résultat : un document de 76 pages. Bien présenté. Professionnel. Elle avait l’impression d’avoir un document solide entre les mains. J’ai peté sa bulle!
Le problème ? C’était un plan générique, répétitif et peu pratique — le genre de document que personne ne lit vraiment.
Quand la quantité donne l’impression de la qualité… mais ne la remplace pas
C’est compréhensible. Lancer une entreprise peut sembler flou, incertain. Alors avoir un plan bien épais et bien structuré, ça rassure. Ça donne l’impression d’avoir quelque chose de crédible.
Mais voici la réalité : plus de pages ≠ meilleur plan.
Ce que les partenaires, les bailleurs de fonds — et vous-même — avez besoin de voir, c’est :
De la clarté
Des données concrètes
Des idées bien ciblées
Si les éléments clés sont noyés dans du remplissage, le plan ne sert à personne.
Que faire à la place (surtout avec un budget limité)
Si vous n’avez pas les moyens de travailler avec un·e consultant·e dès le départ, ce n’est pas un problème. Mais évitez les outils génériques qui promettent de tout faire à votre place.
Voici une approche plus efficace :
Commencez avec un brouillon simple et large — sans chercher la perfection. Posez les bases : Qu’est-ce que vous offrez ? Pour qui ? Et comment ?
Soyez clair·e et concis·e — écrivez comme si vous expliquiez votre projet à quelqu’un que vous respectez.
Faites réviser par un·e professionnel·le à la bonne étape — une séance ponctuelle peut vraiment recentrer votre plan, valider vos hypothèses et le rendre utile.
Le but n’est pas d’avoir un gros plan. C’est d’avoir un bon plan.
Un bon plan d’affaires est un outil de décision, pas un trophée.
Il doit vous aider à :
Prioriser vos actions
Expliquer clairement votre projet
Gagner la confiance des bailleurs de fonds ou partenaires
Vous adapter quand les choses changent
Tout ça, sans avoir besoin de 76 pages.
En résumé
Si vous avez écrit un plan de 76 pages, je comprends. Ça donne l’impression d’avoir quelque chose de sérieux.
Mais avant de l’imprimer et de le relier… demandez-vous : Est-ce qu’il m’aide vraiment ?
Si vous n’êtes pas certain·e — on peut en parler.
Je peux vous aider à en faire un document plus court, plus clair, et surtout : plus utile.
→ Vous avez un plan à retravailler ? Parlons-en.